66ème jour

Aujourd'hui, tout le monde a repris le boulot. Et les enfants étaient chez mamie Christine, alors j'en ai profité pour continuer les lasures.

J'ai poncé les murs de la salle de bain et des WC avant de passer deux couches de finition (vernis marin).

Et je me suis attaquée à la chambre de Lucie. En théorie, ça devait être couleur pêche pastel. J'avais bien précisé au vendeur ( soit-disant spécialiste des peintures : la bonne blague !!) que la maison est en épicéa, un bois rouge donc. Que ce soit pour la chambre de Paul ou pour celle de Lucie, le vendeur m'avait affirmé avoir pris en compte cette donnée pour faire la teinte de la lasure. Et comme il ne faisait pas d'échantillon, j'ai directement acheté la quantité nécessaire pour que ça revienne moins cher. Après un essai discret dans un placard et déjà quelques doutes, j'ai donc peint quatre hauteurs de madrier pour me rendre vraiment compte. Les mauvaises langues doivent penser qu'il suffisait de tester sur un échantillon de bois. Problème : aucun de nos échantillons n'a été exposé au soleil et du coup, aucun n'a la teinte rouge des murs !!!

Bref : c'était orange vif avec des reflets rouges, rien à voir avec la couleur espérée et les couches supplémentaires n'y auraient rien changé. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ! Le vendeur m'a bien proposé de reteinter la lasure ! Mais au prix exorbitant où j'ai payé cette m...., et vu le temps passé pour un résultat aussi moche pour pas dire effrayant, je me suis décidée et j'ai mis une croix sur la lasure teintée : 94 euros envolés !!!

Ce jour-là en plus, il y a eu plusieurs visites. Mme Bory, qui nous a vendu le terrain m'a demandé : "Qu'est-ce qui s'est passé ?!" Quant à la petite voisine Katia : elle a préféré se taire... Comme on dit : "Il y a des silences qui en disent long"...

J'ai donc repris ma fameuse super ponceuse, testé tous les grammages, et j'ai débarrassé le mur orange de sa lasure : 4h plus tard, le mur avait retrouvé sa teinte naturelle. Mais je suis rentrée énervée au possible, agacée d'avoir perdu mon temps et mon argent.